Actualité

A l’hôpital St-Jacques de Nantes, le service des Troubles des Conduites Alimentaires a décidé en 2022 de se baptiser «Basinga» en référence à ces déséquilibres que ses patients combattent et dont la compagnie fait sa force et sa poésie. 

Lors de la rencontre en 2023 est née l’envie que la collaboration aille plus loin. L’envie de tisser des liens entre la compagnie et le service, de s’inscrire comme les partenaires d’une action culturelle qui prend la tangente : ces interventions, d’actions culturelles, en milieu clôt, (prison, école, hôpital, collège, entreprise), qui donnent très souvent lieu à des créations in situ. Les projets Tangente sont des projerts d’immersion qui visent à décloisonner les pratiques, au sein de basinga mais aussi au sein des structures traversées.

De nombreux parallèles ont été identifiés entre ces 2 «basinga», et le parallèle de la dimension solitaire du-de la funambule et du-de la malade, faisait encore plus de sens. La funambule n’est pas seule, elle a une équipe, des cavalettistes, de même que les malades sont accompagnés par les soignants, par leurs familles et entourage.

Plusieurs interventions autour du fil et de la figure du funambule ont déjà eu lieu en 2024 pour préparer l’inauguration du service et un projet d’action culturelle qui devrait aboutir à une forme spectaculaire sur mesure en 2025.

2025 marquera une nouvelle étape de cette collaboration.

🔸29 mai au 2 juin Autour de la journée mondiale des TCA le 2 juin

À cette occasion, des ateliers chant et fil vont être donnés auprès des patients et du personnel soignant du 29 mai au 2 juin. Une restitution publique avec marche funambule sera réalisée dans la cour de l’hôpital.

🔸Automne 2025 –  Immersion de la compagnie au sein du service CRREO-TCA Basinga et du CHU de Nantes

Pendant six journées, sept artistes de la compagnie Basinga s’immergeraient dans les unités TCA du Centre Barbara et de Lou-Andréas Salomé. Des ateliers en petits groupes, à l’écoute des rythmes de chacun·e, autour du fil, du chant, de la musique, du mouvement, de l’image et des cordes, et des temps collectifs en grands groupes en fonction des possibilités. 

À l’issue de cette immersion : une restitution publique, in situ. Un moment suspendu, partagé. Avec celles et ceux qui auront marché, vibré, et trouvé leur propre point d’équilibre.